Ce n’était
vraiment rien à la première page,
A la
dixième, peu; quant on en vint à cent
Peut-être un
horizon mais pas un paysage,
Naquit la
cinq centième et c’était un présent
A tout le
moins tangible aux marges de l’ouvrage.
Puis le
nombre augmenta mais qui s’en aperçut,
Feuilles
mortes du temps, temps des nouveaux ombrages,
On en compta
sept cents, un seul homme le sut.
Et l’on
trouvait de tout, de tout dans ces images,
Illusions de
toujours et rêves en retard,
Peines du
quotidien et bonheur de passage
Et l’on y
faisait même aux trois-fois-riens leur part ;
Sept-cents
fut oublié, on compta d’avantage,
De la
feuille à la feuille, après combien de mois
Le volume en
a mille et mille est un bel âge ;
Je n’en sais
la valeur mais j’en connais le poids.
La page que vous venez de parcourir est la millième de ce blog. Un grand merci à toutes celles et à tous ceux qui lisent et partagent ces textes avec tant de persévérance.
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