C’est un vieux poète fané,
Loin de
Nerval ou de Verlaine,
Que ses
médiocrités entraînent
En fantôme à
peine étonné
A se faufiler
dans la ville
Pour y
balbutier ses versets.
Il
chantonne à voix de fausset
De tristes
strophes volubiles
Le long des
quais brumeux et gris
Au lever des
aubes désertes,
Et
les soirs venteux il disserte
Le long des
trottoirs assombris.
Ses
vers sans valeur et sans âge
Ne disent
rien ou bien si peu,
Il
est le rimeur loqueteux
D’un vague
refrain de passage.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire