La graine en
son sillon semée
Doit
affronter la longue attente
Des mois où
la terre patiente
Dessous la
froidure enfermée.
L’hiver ne
peut pas l’entamer,
Elle ignore
le mot « espoir »
Mais quand
vient l’heure de vouloir
Chaque printemps
la voit germer.
Je voudrais
qu’il en fût ainsi
De la joie
au fond de nos cœurs
Et même
encore que ceux-ci
Soient plus
fertiles et meilleurs
Que ne le
sont les champs d’ici
Et que nous
sachions la façon
D’y faire se
lever aussi
De plus
opulentes moissons.
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