Près et bois
disent le Printemps,
Les
lointains bleus parlent de paix,
Un instant
le souci se tait
Et le vent,
lui, flâne content.
L’eau
joyeuse ruisselle,
La pierre
doucement murmure
Et voici des
feuilles nouvelles,
A jours
nouveaux, neuve parure.
Le soleil qui
court, vagabond,
Dessus la
mousse et la bruyère,
Dessus
l’ortie et le chardon,
Sourit aux
crêtes familières.
Il y a des
nuages blancs,
Partout où
ce grand ciel s’azure,
Qui vont
replets et nonchalants
Dans leur
printemps de sinécure.
Et puis il y
a deux marcheurs
Qu’il vaut
mieux dans ce paysage
Qualifier
plutôt de flâneurs
Tant les
deux traînent au passage.
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