Elles sont trois, Mégère, Alecto, Tisiphone,
La Haine, Implacable, et la Vengeance en personne,
La crainte des humains et le dégoût des dieux
Et des larmes de sang leur emplissent les yeux.
Elles sont trois, Clotho, Lachesis, Atropos,
Crainte de l’oekoumène et terme du logos
Et filles toutes trois de la Nécessité
Que rien ne peut fléchir, ni ne peut arrêter.
Antiques à souhait et pourtant oubliées,
Prêtes à toute horreur, à toute mort liées,
Et les trois sans pitié et les trois sans merci
Que vous pensiez si loin quand elles sont ici.
Les trois Parques bien sûr et les trois Erinyes,
Figures d’épouvante et que la raison nie
En vain. Ouvrez les yeux et dans ce monde hagard
Vous ne manquerez pas de croiser leur regard.
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