Allons mes
mots, mes très chers mots,
Nous voici
seuls sur cette route
Comme
autrefois, par monts, par vaux ;
Allons mes
mots, mes très chers mots.
Les jours se
suivent sans repos,
Il faut
chanter quoiqu’il en coûte,
Allons mes
mots, mes très chers mots,
Nous voici
seuls sur cette route.
Et vous,
païens ou bien dévots,
Que chacun
de vous nous écoute,
Comme
autrefois, par monts, par vaux,
Comme
autrefois mes très chers mots,
Autrefois et
demain sans doute.
Ecoutez-nous,
sages ou sots,
Nous allons
vous la conter toute,
Nous les
sans-scènes, sans tréteaux,
Cette
chanson des grandes routes
Qui va de
clochers en coteaux ;
Il faut
chanter quoiqu’il en coûte.
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