I.
Partout les
bois changent de teinte
Et le foin
sèche dans les champs,
Une heure de
douceur empreinte
Annonce déjà
le couchant.
En égrenant
quatre semaines
Comme les
jours ont raccourci,
L’été que le
mois d’août entraîne
Demeure un
instant indécis.
Une heure où
tout semble possible
S’attarde le
long des chemins,
Un bref
instant doux et paisible
Entre un
début et une fin.
II.
Oui, qui
finit qu’il recommence
Mais lorsque
j’écrivis ceci
Était-ce
vraiment une chance ?
Ce n’était
guère mon souci.
Les fins d’été
sont toujours belles,
Le monde et
moi avons changé,
Envions
peut-être l’hirondelle
Qui sait le
temps où déloger…
J’écris pour
compléter ces lignes,
Je suis
toujours au même endroit,
Bien entendu
je m’y résigne
Car c’est le
dernier de mes droits.