Affichage des articles dont le libellé est nouvel-an. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est nouvel-an. Afficher tous les articles

mercredi 2 janvier 2019

Lendemain de fête.




Le froid gris d’un début d’année
En toute incertitude,
Âme damnée
Des vieilles solitudes…

Le silence abattu
De ces réveils de fêtes,
Les rires se sont tus
Et la brume s’entête.

Trois cents soixante-cinq jours révolus
Et leurs suivants pour le meilleur et pour le pire ;
Au lever de rideau, rien à décrire,
L’an recommence au froid gris d’un début :
Matin banal mais certains ont trop bu.

                               ***

Au dernier, au premier.




Au dernier jour de l’an
Que fête-t-on vraiment ?
Ce qui finit ? Ce qui commence ?
Ce qui s’enfuit ? Ce qui s’avance ?

Au premier jour de l’an
Qu’espère-t-on vraiment ?
Que cela se perde ou s’obtienne ?
Que cela s’éloigne ou revienne ?

Vous aurez tout, vous n’aurez rien,
Vous prendrez ce qui vient,
Vous continuerez sur la route
Et ce sera moins mal que bien
Comme hier et demain sans doute.

Vous pleurerez, vous sourirez
Comme toujours -la belle affaire !-
Autant que vous demeurerez,
De bon ou bien de mauvais gré,
A la surface de la terre.

Au dernier jour de l’an
Je lève mon verre à la chance,
Au premier jour de l’an
Je porte un toast à l’espérance
Et chaque fois d’un même élan.

Pour ce qui finit et commence,
Ce qui s’enfuit, ce qui s’avance,
Je le lève indifféremment,
Je le goûte sincèrement,
Que cela se perde ou s’obtienne,
Que cela s’éloigne ou revienne !

                               ***        

mercredi 3 janvier 2018

Chanson de l'an nouveau.





Chanson des grands chemins de pierre
Qui vous mènent de l’an nouveau
A celui qui s’en vient derrière
En passant dessus le ruisseau,
En passant dessus la rivière,
Par la montagne s’il le faut,
Par les ajoncs et la bruyère,
La grande ville et le hameau,
Par-dessus les barrières,
Au-delà des châteaux,
Par les prés et les fondrières ;
Une chanson et son écho,
Une chanson si fière,
Qui chante l’an nouveau,
Qui chante le chemin à faire,
La trame obscure et ses rehauts,
L’ombre des jours et leur lumière
De l’an qui s’éloigne en arrière
A l’an qui revient de nouveau.

                        ***