La nuit est
propice au sourire,
Aux
souvenirs également
Dont on ne
peut pas toujours dire
Qu’on les
évoque en s’amusant.
Ils chantent
sur un air de foire
Ou sur un
air d’enterrement,
Les uns ont
pour prénom « déboires »
Et les
autres « amusements ».
Dans la
famille des amours
Il en est
peu, il n’en est guère
Qui n’aient
connu un triste cours
Et souvent
une fin amère.
Se
souvient-on que quelquefois
On en connut
aussi de douces ?
Mais ce
sont, à ce que je crois,
Les
premières que l’âge émousse.
De nos
espoirs, de nos projets
Que
reste-t-il au bout du compte ?
Les quelques
vers qu’on en a fait,
Ce qu’à
soi-même on se raconte
Avec « il
était une fois »
Où tout s’estompe
et recommence ;
Chacun son
Dieu, chacun sa foi
Comme aussi
chacun sa romance.