(Depuis l'île d'Ouessant - Bretagne.) |
Le temps qui
court comme courent les nuages,
Ombreux
comme eux, ne passe plus dans les parages.
D’ici le
temps s’est dérouté :
On ne peut
plus le décompter
Au cadran de
la montre où l’aiguille s’arrête,
Pas plus qu’au
sablier où le sable végète.
Comprenez-le,
ce n’est pas rien :
L’éternité
vous appartient !
Mais il va
falloir l’occuper : par quel prodige
Et surtout
pour…Il n’y a plus de temps vous dis-je !
Plus d’heures,
de jours, de mois , d’ans ;
C’est autre
chose que « longtemps » !
Imaginez un
peu, vous existez sans cesse,
Sans attente
et sans fin, sans joie et sans tristesse !
Je l’imaginais
fort bien quand
Je me
réveillai haletant…