Être
ensemble un instant et se quitter de suite,
S’embrasser
quelquefois pour mieux prendre la fuite,
Accueillir
avec joie et quitter tristement,
S’aimer à la
sauvette et sans s’aimer vraiment,
Puisque de
nos élans rien ne subsiste ou dure,
Que le soir
les emporte et que rien ne rassure
Du matin qui
les suit, c’est aux mots qu’il me plaît
De confier
notre espoir et j’en fis ce couplet.