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lundi 3 décembre 2018

Le coucher.




Minuit s’avance à reculons
Pour ne pas voir la proche aurore,
Venez ici, mon édredon !
Minuit s’avance à reculons.

A dormir serais-je trop long ?
A cette heure j’écris encore ;
Minuit s’avance à reculons
Pour ne pas voir la proche aurore.

Mon oreiller, venez, allons !
Alors que la nuit va se clore,
Bouder, vous avez de l’aplomb !
C’est un retard que je déplore ;
Minuit s’avance à reculons.

Pendards, assez de métaphores,
Je rêve d’un sommeil de plomb :
Minuit s’avance à reculons
Pour ne pas voir la proche aurore.

                               ***

dimanche 16 septembre 2018

Le baiser du soir.





Il me manque ce soir pour dormir quelque chose
Mais ce manque en quoi donc pourrait-il consister ?
Telle est bien la question, Belle, que je me pose ;
Il me manque ce soir pour dormir quelque chose.

Ne perdons pas de temps en d’inutiles gloses,
Ce qui manque mes vers vont vous l’explicitez,
Je ne veux pas vous voir en vain vous tourmenter.
Il me manque un baiser voilà tout ce qui cause
Ma gêne de ce soir et, s’il vous plaît, notez
Qu’un seul baiser c’est peu, deux seraient mieux et j’ose
Non sans, je le sais bien, quelque témérité,
Vous en suggérez trois comme une apothéose
Après laquelle enfin, vous pouvez y compter,
Nul ne m’entendrait plus mécontent et morose,
Arpentant mon bureau, sans cesse répéter :

Il me manque ce soir pour dormir quelque chose
Mais ce manque en quoi donc pourrait-il consister ?

                               ***