Minuit s’avance
à reculons
Pour ne pas
voir la proche aurore,
Venez ici,
mon édredon !
Minuit s’avance
à reculons.
A dormir
serais-je trop long ?
A cette
heure j’écris encore ;
Minuit s’avance
à reculons
Pour ne pas
voir la proche aurore.
Mon
oreiller, venez, allons !
Alors que la
nuit va se clore,
Bouder, vous
avez de l’aplomb !
C’est un
retard que je déplore ;
Minuit s’avance
à reculons.
Pendards,
assez de métaphores,
Je rêve d’un
sommeil de plomb :
Minuit s’avance à reculons
Pour ne pas voir la proche aurore.