Aux beaux
jours de la Renaissance
Robin, qui
courtisait Marion,
Pour elle
écrivait des romances
Qu’elle
écoutait sans aversion.
Il y parlait
-bien- des bergers,
D’amour, de
moutons, de bergères,
Des fleurs
de Mai, du vent léger
Et de promesses
ménagères.
Et tout
cela, doux et charmant,
Au beau
milieu de la verdure,
Plaisait à
tous énormément
Quoiqu’on y
parlât en figure[1].
Heureux
passé pour les rimeurs
-Quand ils
étaient de bonne race-
A qui les
belles en leur cœur
Gardaient
encore quelque place.
On est
aujourd’hui plus pressé,
Les mots ont
perdu de leur charme
Et le
physique est bien assez
Où la
finesse rend les armes.