Affichage des articles dont le libellé est banalité. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est banalité. Afficher tous les articles

jeudi 7 mars 2019

Banalités.




Au printemps des chemins boueux
On voit fleurir des aubépines,
Le sentier le plus montueux
Au plus haut sommet se destine.

Banal et d’ironie empreint
C’est toujours le même refrain.

Il est des hauts, il est des bas
Mais de rémissions en combats,
Entre le chardon et la rose
On peut gagner deux ou trois choses.

Banal et d’ironie empreint
C’est toujours le même refrain.

Les amants dans les nuits obscures
Tremblent-ils ? Non. Je vous l’assure !
Les vagues n’ont qu’un seul destin :
Naître et mourir, soirs et matins.

Banal et d’ironie empreint
C’est toujours le même refrain.

Voulez-vous une prophétie ?
Si haut que la sottise crie,
Si loin que porte son écho,
Le silence a le dernier mot.

Banal et d’ironie empreint
C’est toujours le même refrain.

                               ***

dimanche 9 juillet 2017

Banalités crépusculaires.




Heure du soir, instant rêvé,
Le ciel est d’un bleu délavé,
Un ciel lointain à deux étages
Où des flocons de gris voyagent
Et plus haut, d’autres, blanc et rose,
Beaucoup plus lents qui se reposent
Aux derniers rayons du soleil.
Trois pigeons qui tiennent conseil
Sur le rebord d’une gouttière
Que quelques lucarnes égayent,
Aveugles, rigides et fières,
Regardent passer deux corneilles.
Je vois un chat se dépêcher,
Déjà le soleil s’est couché ;
Il ne reste que moi, des ombres
Et, là-haut, les nuages sombres.

                               ***