Au printemps
des chemins boueux
On voit
fleurir des aubépines,
Le sentier
le plus montueux
Au plus haut
sommet se destine.
Banal et d’ironie
empreint
C’est
toujours le même refrain.
Il est des
hauts, il est des bas
Mais de
rémissions en combats,
Entre le
chardon et la rose
On peut
gagner deux ou trois choses.
Banal et d’ironie
empreint
C’est
toujours le même refrain.
Les amants
dans les nuits obscures
Tremblent-ils ?
Non. Je vous l’assure !
Les vagues n’ont
qu’un seul destin :
Naître et
mourir, soirs et matins.
Banal et d’ironie
empreint
C’est
toujours le même refrain.
Voulez-vous
une prophétie ?
Si haut que
la sottise crie,
Si loin que
porte son écho,
Le silence a
le dernier mot.
Banal et d’ironie
empreint
C’est
toujours le même refrain.