Le vent fraîchit au crépuscule,
Les hirondelles ne sont plus
Là-haut, que des points minuscules
Sur l’or d’un nuage entrevu.
La nuit s’en vient dans l’ombre grise
Sous les troncs silencieux,
Une nuit encore indécise
A l’heure où l’on fait ses adieux.
Je ne parle pas de tristesse
Mais d’un étrange sentiment
Où se mêlent une caresse
Et l’aigreur d’un souffle de vent.
***
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire