mercredi 6 mai 2020

A la fraiche.




Le vent fraîchit au crépuscule,

Les hirondelles ne sont plus

Là-haut, que des points minuscules

Sur l’or d’un nuage entrevu.

La nuit s’en vient dans l’ombre grise

Sous les troncs silencieux,

Une nuit encore indécise

A l’heure où l’on fait ses adieux.

Je ne parle pas de tristesse

Mais d’un étrange sentiment

Où se mêlent une caresse

Et l’aigreur d’un souffle de vent.

 

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