Donnez-moi le silence avec l’isolement
Et la longue distance en quelque lieu sauvage,
Sans route ni maisons, sans le moindre passage,
Hors la saison qui fuit un lieu sans changement.
Faites qu’à l’horizon le jour monte et descende
Au rythme ancien du temps, fleuve calme en son lit,
Donnez-moi un état dont plus rien ne dépende
Et sur tout donnez-moi ce bien précieux : l’oubli.
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