samedi 30 janvier 2016

Le Cavalier Hiver.






Il souffle un vent froid de janvier
Qui galope à travers les rues
Avec l’Hiver pour cavalier
Qui le mène à bride abattue.

Avec lui ses valets vêtus
De gris nuages pour livrée,
Qui vont aveugles et têtus
Sur leurs cavales enivrées

De givre et de matins brumeux
Au bord des rivières gelées,
De neige et de jours silencieux
Sur des campagnes désolées.

Étincelles sur les pavés,
Hennissement de cavalcade,
En un matin trop tard levé
Entre les pignons des façades,

L’Hiver tourbillonne à plaisir
De la ruelle à l’horizon,
Toute la ville est à saisir
Et le pays à l’unisson.

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