Dans ce
monde où règne l’argent
(Au grand
plaisir de peu de gens),
Je parlerai,
si l’on m’accueille,
De l’or
innombrable des feuilles
Sous le
soleil d’un automne obligeant.
Je dirai le
soir bienveillant
Piqué des
rubis flamboyants
Qu’octobre
en son vignoble cueille
Dans ce
monde.
Je conterai
soigneusement
Tous ces
biens qu’amoureusement
La saison,
pour peu qu’on en veuille,
Vous offre
et qu’aucun portefeuille
N’acquiert
-à mon amusement-
Dans ce
monde.