Dimanche
après-midi dans un jardin et puis ?
L’heure et le
temps, le temps, oui toujours lui,
Dont on ne
peut pourtant imaginer ou dire
Rien que l’on
n’ait écrit, mais le silence est pire.
Et peut-être
un sourire en coin
Car après
tout l’on n’est pas dupe…
Au vrai ce
qui me préoccupe
C’est de l’être
de moins en moins.
Mais le
poème continue
Et il évite
de gloser
Cette vérité
toute nue
Que l’on n’y
fait rien que jaser.
Ainsi ces
mots pour rien ou pour garder la main,
Sans grand
effort, phrases d’hier, mots de demain,
Les mêmes
qui, toujours, vous tiennent compagnie
Et trompent
moins le temps qu’ils ne trompent la vie.