Lointain le bruit des flots aux sables d’Aigues-Mortes,
Et le marais salant qui rosit au couchant,
Lointain le
vieux rempart et la puissante porte,
Lointain le
bruit des flots aux sables d’Aigues-Mortes.
Lointain le
goût d’embruns que le vent de mer porte
Et la pâleur
de l’aube, au loin se détachant,
Lointain le
bruit des flots aux sables d’Aigues-Mortes,
Et le marais
salant qui rosit au couchant…