(Château de Chenonceau - Indre et Loir.) |
A quoi bon
le soleil par-delà ma fenêtre
Quand je ne
puis bouger afin d’en profiter ?
Le livre n’est
jamais qu’un plaisir emprunté,
Quand au
songe il ne vaut que ce que vaut « peut-être ».
Sans horizon
lointain, point de beautés champêtres
Et pour mon
horizon, il se trouve arrêté,
Étroitement borné, restreint et limité
Entre ces
quatre murs où mon verbe s’empêtre.
La rose peut
fleurir et le lilas faner,
Mai peut
quitter la scène et juin déjà flâner
Avec l’air
indolent des étés trop précoces,
Je ne puis
pas bouger et le temps m’est égal,
Ses matins et
ses soirs sans moi vont à la noce
Je désespère
ici de les rejoindre au bal.