Vous aviez
l’élégance un peu lointaine
D’un monde
heureux et doux et suranné
Où, sous les
frondaisons, des châtelaines
En leurs
grands parcs allaient se promener.
Vous aviez
la beauté sans âge et si paisible
Qu’on
imagine bien aux salons d’un château,
Au soir
rêveuse, au matin impassible,
Parer ce
monde et le rendre plus beau.
Combien j’ai regretté, je vous l’assure,
De ne
pouvoir vous offrir cet écrin,
Seul, si j’en
juge bien, à la mesure
D’un charme
si discret et si serein.