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samedi 23 février 2019

Le marché aux livres - A quelqu'un qui s'y reconnaîtra.




Aux quatre coins de l’aire
D’un marché qui m’est cher
Et le seul nécessaire,
Les livres prennent l’air.

Vous aimez bien Apollinaire
Et Rimbaud que je n’aime guère.

Sérieux ou bien frivoles,
Les livres, en cartons,
Attendent et somnolent
Mais lequel vendra-t-on ?

Oui, j’apprécie Apollinaire
Mais sur Rimbaud je vais me taire.

Parmi tous ces bouquins
En est-il un de rimes ?
Oui ? Non ? Peut-être ? Enfin !
Un médiocre ? Un sublime ?

Par goût vous cherchez un poète,
Un dont les vers seraient si beaux,
Qu’en les lisant ou bien de tête,
Ils couleraient comme de l’eau :
Je veux bien pour Apollinaire
Mais quant à Rimbaud, rien à faire !

                               ***

lundi 23 novembre 2015

Paul.






Paul. »Lucien », un prénom, une perte,
Comme « Arthur », encore une fois
Trop de souvenirs à l’étroit ;
Cependant il manque « la verte »,
Toute l’essence de ces jours,
Le feu des visions de l’Absinthe…
Les fauves ont de ces amours
Qui se moquent bien d’être saintes,
Lesquelles, Paul, préférez-vous
Pour ces ivresses qu’on regrette
A force de temps qui s’entête
Quand il faut revenir de tout ?
Et puis après, quelle importance
Pour la rime impaire et le sens ?
L’un à Paris, l’autre en partance...
Être vaut d’acquitter le cens
Que les bonnes gens vous réclament
Et qu’importe d’être jugé
Jusqu’au plus profond de votre âme
Par ceux qui vous sont étrangers ?

                        ***