Au rythme
feutré de la pluie,
Danse l’instant,
danse la nuit,
Et la phrase
qu’une autre suit,
Le point
lumineux et la suie
Et la cire d’une
bougie
Comme, à
cette table où je suis,
Ma main que
la rime conduit.
Sur les
toits que le vent essuie
Le temps s’écoule
et l’heure fuit,
Au bout de l’averse
qui bruit
Ma strophe
patiente et s’ennuie.
Et du faîte
aux pierres enfouies,
Cent fois
retrouvées et ravies,
La même
ombre qui me conduit
Et la phrase
qu’une autre suit
Et la flamme
de la bougie,
Dans ma main
la plume qui luit,
Dansant au
rythme de la pluie
Me font la
moue ou me sourient.