Sur les toits du crépuscule
Il y a des reflets d’hiver,
Y dorment des pigeons crédules
Dont les rêves sont très divers.
S’étiolent nos jardinières
Dans la pénombre des balcons,
Ces jours de pauvre lumière
Achèvent de donner le ton.
C’est l’atmosphère banale
De janvier dans son quotidien
Dessus la ville hivernale,
Humide et froide qui convient.
Il pousse des parapluies
Sur la grisaille des trottoirs
Où rêvent à l’heure enfuie
Loin, les vagues lueurs du soir.
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