Le vent s’est remis à souffler
Qui balaye les feuilles,
Qui balaye les jours ;
Les amours que l’on cueille
Ne durent pas toujours.
La quiétude non plus,
Le bonheur moins encore,
Il pleut comme il a plu,
Comme il pleuvra encore
Et ces vers bien connus
Qu’un souvenir m’apporte,
Sans doute me sont dus ,
Que Rutebeuf fit de la sorte :
Sur le seuil de ma porte
Le vent s’est remis à souffler.
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