Je me
souviens qu’il était autrefois
Sur la colline
un petit bois,
Quand le
printemps revenait sur la terre
Il
jaunissait de primevères.
Nous allions
y cueillir de gros bouquets
Mais c’était
hier et, tu le sais,
Les prés ont
disparu de la colline,
Les fleurs
aussi, tu le devines.
Si je te
parle aujourd’hui de cela
C’est afin
que tu n’oublies pas
Que rien,
jamais, ne persiste et demeure,
Même les
lieux un beau jour meurent…
Sachant
ainsi que tout finit trop tôt,
Profitons-en :
memor esto[1] !
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