Toi, tu te nommes « Pauvre Jacques »,
Ou bien « Jacquet » sinon « Jacquou »,
Pauvre tu l’es des deux côtés de Pâques,
De plus à moins, de moins à plus, souvent beaucoup
Et le gouvernement s’en fout.
Le Roi, le Prince ou bien le Président
Ça cultive les mots qui remplissent la bouche
Laissent un goût de vent
Et le ventre aussi vide après qu’avant.
Alors dis-moi, Jacquou,
Depuis le temps,
Tu devrais savoir où
Et tu devrais savoir comment
Une vie de bonheur t’attend…
Comme il t’en faut de la misère
Avant que trop soit trop
Que tu te mettes en colère
Et que tu redresses le dos !
***
Extrait de: MIETTES - TheBookEdition: https://www.thebookedition.com/fr/