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dimanche 10 décembre 2017

Entracte.





Je goûte cet instant de paix,
De tranquillité, de silence,
Quand la mémoire enfin se tait ;
Je goûte cet instant de paix.

J’envoie au diable, au grand complet,
Les vœux, les projets en instance
Et les souvenirs dont j’étais
Le prisonnier par complaisance.

Et tout ce dont je me défais,
Avec une parfaite aisance,
C’est ce que j’appelle un progrès,
C’est que je nomme une chance.

Cet état d’esprit guilleret
Dure, hélas, le temps que j’y pense,
Assez pour nourrir mes regrets,
Pas assez pour mon insouciance.

Mais ce moment vide me plaît,
C’est un refuge, une défense ;
Je goûte cet instant de paix,
De tranquillité, de silence.

                               ***        

dimanche 24 septembre 2017

Un moment.





Un moment d’insouciance et de tranquillité,
Faisant le même bruit que le vent qui soupire,
Visite mon salon sans même se hâter
Et me jette un regard et m’adresse un sourire.

Ces choses là bien sûr n’arrivent que la nuit,
Dans le silence entier des façades qui dorment,
Quand la lune croissante au plus haut du ciel luit
Dessus les rues bordées de platanes et d’ormes.

Mais l’instant vit timide et, n’osant demeurer,
Cède à son successeur trop volontiers la place,
Ainsi nous faut-il rire ou nous faut-il pleurer,
Au hasard de l’instant, au gré du temps qui passe.

                               ***

mardi 22 août 2017

De minuit au matin.



(Eglise St-Jean - Strasbourg - Alsace.)

Seul minuit m’est silence,
Refuge de tranquillité,
Quand l’heure à pas comptés
Va vers son échéance
Et quand mes quatre murs
S’animent des pensées
Et des espoirs obscurs
Que cachait ma journée.
Ma foi, dans ces moments
Comme tout est facile,
Le malheur fuit, clément,
L’effort est inutile.
Dommage qu’au matin
Le rêve s’effiloche
Ne laissant en mes mains
Qu’un regret que j’empoche.

                               ***        

samedi 3 juin 2017

Soir d'été.



(Lac de Côme _ Italie.)

A la fin d’un beau jour d’été,
L’heure où les hirondelles chassent
Est toute de tranquillité,
De paix, de douceur et de grâce.

Dans le crépuscule bleuté
Tout s’alanguit et tout s’apaise,
La nuit s’en vient à pas comptés,
La ville même prend ses aises.

Une conversation s’envole,
Au dessus de quelques passants,
Au ciel, comme sur une étole,
La lune accroche son croissant.

Et quelque chose d’éternel
Se mêle à cet instant paisible
Où le bonheur est naturel
Et tout achèvement possible.

                               ***