Le soleil
court de colline en colline,
Venant, fuyant,
et l’ombre le poursuit
De bois en
bois et sur les prés chemine
Dans l’insouciance
où le vent la conduit.
Sous la
lumière, un avant-goût d’Automne
Car les
champs désertés ont tant jauni,
Et les jours
de chaleur où l’on moissonne
Dans le
plein de l’été sont bien finis.
Le soleil
court, dessinant au passage
Courbes, reliefs aux détails fugitifs,
Changeant au
gré du plus proche nuage
En un
spectacle inconstant et furtif.