(Château de Chenonceau.)
L’omnibus
des siècles s’arrête
Début
seizième et l’on descend ;
L’accueil du
comité des fêtes
Inexistant
est indécent.
La route est
un chemin d’ornières ;
Pourquoi
n’ai-je pas de cheval ?
Ni de
pourpoint, ni de rapière ?
La fraise ne
m’irait pas mal…
Où puis-je
rencontrer Jodelle,
Baïf,
Ronsard ou Du Bellay ?
Alentour
fleurit l’asphodèle ;
Le bus de
retour est complet.
Peut-être qu’au
château d’Amboise
J’apercevrai
le roi François,
Marot à qui
l’on cherche noise
Suit Marguerite
de Valois.
Après Marot
à qui pensé-je ?
Après
François sont deux Henri…
Peletier,
Sébillet,-que sais-je ? -
Mais Dorat
doit-être à Paris.
Il me semble
que je m’embrouille,
- Des rois et des poètes tant ? -
C’est le
risque lorsqu’on vadrouille
Trop souvent
de temps en temps.