Je suis
assis à mon bureau
Comme
autrefois mon père au sien,
J’ai le même
âge ou peu s’en faut,
Unique
différence, un chien
Couché sur
le tapis que râpe
De plus en
plus de décennies
Mais nos
ressemblances me frappent
Et jusque
dans les avanies
Que le sort
nous a fait subir.
J’écris des
vers et il en écrivait,
Avions-nous
les mêmes désirs ?
Je rêve
aussi ce qu’il rêvait…
Il est mort
trop tôt pour m’entendre
Remarquer
que nos habitudes
Sont les
mêmes et sans m’étendre,
Rire de nos
similitudes.
En eût-il
ri, lui ? Je ne sais,
Je le pense
et je le suppose
Sans plus et
quel dommage c’est
Qu’il m’en
reste si peu de choses…