(Le Port du Rhin - Strasbourg.) |
La tôle des
coques rouillées
Longe
placidement les quais
D’ombres et
d’herbes embrouillées
Que borde
une rue sans troquets.
Octobre est
doux et le soir tombe,
On croise
très peu de passants,
En voiture
on circule en trombe
Car chacun
rentre en se pressant.
Les vieilles
péniches s’oublient,
Elles
somnolent et c’est tout ;
C’est une
heure entre chien et loup
Empreinte de
mélancolie,
Et leurs
gouvernails sont inertes
Et leurs
quilles touchent le fond ;
Le jour sur
la darse déserte
Dans la nuit
lentement se fond.