Je donnais
mon cœur à Clorinde ;
Pour le
charme de son visage
Je fis des
vers dignes du Pinde,
Elle n’en
fit pas grand usage.
J’inventais
pour elle des mots
De flamme,
elle passa son âge
A m’accuser
de tous ses maux
Comme aussi
des miens au passage.
C’est
pourquoi, rencontrant Sophie,
Je sautai volontiers le pas
Et je lui
consacrai ma vie.
Sophie,
elle, ne trahit pas
L’espérance
qu’on met en elle,
C’est son
prénom qui veut cela :
Chimère,
elle est d’autant plus belle
Et je n’en serai
jamais las.