La plus part
aime mieux marcher
Sur des
routes de grand passage,
Heureux d’avoir
un voisinage
Pour paysage
De leur
lever à leur coucher.
Ils n’aiment
guère le chardon,
La ronce, l’ortie
et l’ornière
Des sentiers
qu’un jour reconquièrent
Les
fondrières
Ou bien la
herse des sillons.
Ils n’aiment
guère les nuages
Qui se font
et qui se défont,
Qui se
dissolvent ou s’en vont
Vers l’horizon
Sans
emporter un seul bagage.
Ils n’aiment
guère l’impromptu,
Ni l’incertain,
ni l’éphémère,
Ni le manque
d’itinéraire
Autoritaire,
Ni l’absence
du déjà-vu.