Une beauté aussi nouvelle qu’angélique
S’est envolé du ciel jusqu’au rivage
ombreux
Où m’avait amené ce destin qui s’applique
A vous tracer des jours heureux ou
malheureux
Et comme j’allais seul et sans
escorte,
Elle tendit dans l’herbe au travers
du chemin
Ce rets tissé de soie et si fine et
si forte
Dans lequel je fus pris plus qu’en
un tournemain.
Mais plaindrai-je mon sort ? Si
douce est la lumière,
Les cieux m’en sont témoins, qui
jaillit de ses yeux
Que je n’ai ni regrets, ni nouvelle
prière
Et que je ne pouvais non plus
désirer mieux.
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