En attendant que le sommeil vous
prenne,
Que lirez-vous ? Une lettre de
moi ?
Non, c’est un non, et comme à chaque
fois,
Ce non que vos lèvres égrènent,
En attendant que le sommeil vous
prenne.
De l’an qui meurt à celui qu’on
étrenne
Je pose ma question sans grand
émoi :
En attendant que le sommeil vous
prenne,
Que lirez-vous ? Une lettre de
moi ?
Je sais que non et ce non c’est ma
croix.
***