C’est un
balcon sur quatre rues,
Un bout de
parc en point de vue,
La ville et
la rumeur des nuits,
Le passage
des trams et puis
Des
passants, des mots qui s’envolent
Et moi qui
rit ou me désole
Selon le
moment et l’humeur,
Juin qui s’en
vient et Mai qui meurt,
Bribes d’instants,
fragments de vie ;
Le cours de
ma pensée dévie
Mais ce n’est
rien, recommençons :
C’est un
balcon…