Vastes éclairs dessous un dôme
obscur
Où le vent noir émèche les nuages,
Presque ininterrompu, de mur en mur,
Aux lointains de la nuit gronde l’orage,
Géant sinistre, imprévisible sur
Les toits aigus, dentelés de
feuillages,
De nos sommeils urbains, inquiets,
bien sûr,
De leur destin au plus haut de sa
rage.
Dans le chaos des façades remparts,
Je veille seul et quoique il soit
trop tard,
Guettant la foudre au balcon
sentinelle,
J’espère encore aux pitiés du Hasard
Car mon rôle est d’être le
mis-à-part,
Dernier vivant aux murs des
citadelles.
***