(Île d'Ouessant - Bretagne.) |
Les nuages
qui s’allongent et passent
En leurs
gris lointains reflètent la mer,
Dans les
champs vides les sillons retracent
Docilement
les chemins de l’hiver.
Horizons
lumineux où le vent joue,
Flaques des
chemins creux au ciel de plomb,
Trois pas
dans l’herbe et trois pas dans la boue
De la
colline au hameau de maisons.
Et le
ruisseau qui longe la chapelle,
Clocher d’ardoise
et fronton mordoré,
En fuyant
sous le pont sans fin rappelle
Comme un
office à peine murmuré.
Un oratoire,
autrefois une foule
Mais cette
après-midi mon seul regard
Et le vent
qui s’en vient parler de houle
Dans le
soleil qui s’approche et repart.