Que j’aie
raison ou que j’aie tort,
S’il faut
aller, allons encor
Danser une
chanson aux lèvres
Et qu’importe
le monde en fièvre,
La tristesse
de l’océan,
Le cri
lointain de la tempête.
Puisque se
taire est malséant
Voici l’hymne
et la psalmodie,
A l’unisson,
a capela,
-A quelle
voix, ma voix unie ?-
Et ma vie
est ce que voilà !
Qu’importe
après tout qui m’appelle,
S’il faut
aller, allons encor ;
Dessus la
plume, une étincelle,
Mais si l’un
veille, l’autre dort…
Réveillez-vous
de la paresse,
Réveillez-vous
de l’abandon,
Le temps s’enfuit,
le temps me presse,
Que
faites-vous sous l’édredon ?
Ah, que
votre sagesse est mièvre !
Que j’aie
raison ou que j’aie tort,
Une chanson
au bord des lèvres,
Allons,
venez danser encor !