C’était alors
et voici maintenant,
Oui, le
temps passe, aussi les paysages
Et vous, et
moi mais en se retournant
Il nous
en reste au moins quelques images.
Laissons
flotter un peu notre regard
Sur ces
tableaux anciens peints de mémoire ;
Quoique l’on
fasse il est toujours si tard
Et nous
avons toujours peine à le croire.
Vieilles
photos, vieux souvenirs, clin d’œil
Que l’on se
fait de soi-même à soi-même,
Un pincement
au cœur, l’ombre du deuil
Peut-être au
bord d’un moment que l’on aime.
Et puis
demain, le temps, ce fourre-tout,
Continuera
ses tours de passe-passe,
Nous
jouerons à son jeu, sans un atout,
Perdant à
chaque pli… Mais qui s’en lasse ?