vendredi 12 janvier 2018

Au Hasard.




A la croisée de tout chemin,
Au fond des vallons solitaires,
Au long d’une grève sans fin,
Au sein des forêts de la terre,
Paré de nuit ou de brouillard,
Patient, j’attends, moi, le Hasard !
Vienne celle qui le voudra,
Vienne celle qui trouvera
Où l’unique route commence
Et la suivra avec constance,
Car pour le Hasard la distance
Ou le temps n’ont pas d’importance.

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