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lundi 8 avril 2019

Vivre petitement ?





Qui donc a dit : « vivre petitement » ?
Villon[1], Verlaine m’ont fait vivre au large,
Machaut et Rutebeuf,
Et Pierre de Marbeuf,
Marot de son prénom Clément,
Ronsard et du Bellay bien au-delà des marges,
Vous ne savez comment !
Et le pauvre Nerval,
Villiers de l’Isle-Adam,
Malherbe autant que Saint-Amant,
Jusqu’à des inconnus comme Leval…
Dois-je continuer, à perdre haleine,
A vous égrener d’autres noms ?
Je n’en prendrai guère la peine :
« Petitement » ? Oh, certes non !

                               ***       


[1] François VILLON (1431-après 1463), Paul VERLAINE (1844-1896), Guillaume de MACHAUT (vers 1300-1377), RUTEBEUF (vers 1230-vers1285), Pierre de MARBEUF (1596-1645), Clément MAROT (1496-1544), Pierre de RONSARD (1524-1585) Joachim du BELLAY (1522-1560), Gérard de NERVAL (1808-1855), Auguste Villiers de l’Isle-Adam (1838-1889), François de MALHERBE (1555-1628), Marc-Antoine GIRARD de SAINT-AMANT (1594-1661), Roger DE LEVAL (1906-1936) tous, bien sûr, des poètes.

mardi 5 mars 2019

Interrogation .




Est-ce le monde qui s’enfuit, est-ce moi qui m’en vais ?
Je ne connais pas la réponse ;
Je vois bien qu’autrefois je croyais vivre et je rêvais,
Le chemin se perd dans les ronces.

Je m’efforce de  réfléchir et demeure indécis.
Comment choisir une conduite
Au milieu du trouble présent, sans arguments précis
Et sans en mesurer les suites ?

Il ferait bon tout délaisser, se cacher dans le temps
Au plus profond de sa mémoire,
Dire au présent qui vous harcèle : « Allons, suffit ! Va-t’en !
Il ferait bon rêver et croire…

                               ***