Prends ce
qui vient autour de toi,
Tâche d’en
faire quelque chose !
Peut-on envier,
au bord des toits,
Tous les
pigeons qui s’y reposent,
Croyant,
vaniteux et simplets,
Tout au
moins les jours sans nuages,
Qu’ils sont
parvenus au sommet ?
J’en sais
beaucoup dans les parages
Qui m’étonnent
tous les matins
En paradant
gonflés de plumes
Et de
roucoulements hautains
Qui les dépeignent
et résument.
Fichtre !
On doit arriver à mieux
Quand bien
même on n’est pas un aigle !
Soit :
qu’on laisse aux anges les cieux,
Faire du
néant une règle
C’est se
montrer trop paresseux !
Même les
plus sinistres vues,
Les horizons
les plus crasseux,
Ont un peu d’élégance
crue.
Regarde
vraiment tout autour
De toi, tu
vois que pour écrire
On a plus
souvent qu’à son tour,
Au choix, de
quoi pleurer ou rire !