Je vais
jouer les mercenaires
Aux quatre
coins de ce pays
Puisqu’il me
faut du numéraire
Et que tout
le reste a failli.
Où l’on me
paye je travaille,
Je n’ai pas
de fidélité,
C’est pour
moi seul que je bataille
Et rien ‘autre
ne peut compter.
Les jours
sont parfois difficiles
Et les soirs
souvent étriqués,
La chambre
qui me donne asile
N’est pas
très souvent astiquée,
Il faut
parfois courir sans cesse
Et manger de
mauvais repas
Mais lorsque
le besoin vous presse
On ne s’en
formalise pas.
Je fais ce
pourquoi l’on me paye
Et puis je
retourne chez moi,
Rien dans
cette vie ne m’égaye,
Je la vis,
je n’ai pas le choix.