Douce
pénombre silencieuse
Des fins d’après-midi
l’hiver
Quand toute
occupation se perd
En des
paresses capricieuses.
Aux fenêtres
le jour s’éteint,
La clarté
oblongue des vitres
Se
transforme en feuille d’étain ;
Trop tard
pour finir ce chapitre…
Foule des
hasards indistincts
Où souriant
tant de fantômes
Viennent
abdiquer leur destin,
La nuit s’étendra
comme un baume.
La rue qui s’allume
au dehors
Semble être
peinte à la détrempe ;
Vous n’avez
pas besoin de lampe,
Pas
maintenant, pas encor…