Mille
reflets sur un étang
Où luttent l’ombre
des feuillages,
La course
lente d’un nuage
Et mille
étincelles d’argent.
Les eaux
rident leur front paisible
En murmurant
une chanson,
Une vieille
chanson risible
Qui vient s’alanguir
aux sablons.
Elle
ressemble à ces berceuses
Dont l’air
ne raconte plus rien
A notre
mémoire oublieuse
Des beaux
jours qui furent les siens.
L’été s’allonge
sur la plage,
Quant au
jour, il marche à pas lents
Auprès du
bord étincelant
Où l’on voit
trembler son image.