L’hiver a le ciel déprimant
Des promesses toujours lointaines
Quand y naît un nuage blanc
Sur un bleu de fête foraine.
Et qu’en même temps le froid gagne
Jusqu’à pétrifier le décor
Au-delà du pied des montagnes
Et quelquefois plus loin encor.
Dans ce ciel toujours immobile
On voit les jours tourner en rond
Acteurs médiocres et débiles
Dont aucun ne s’est fait un nom.
Soirs et matins sont des redites
Qu'ils s’échangent sans conviction ;
Qu’ils se retrouvent, qu’ils se quittent
Tout n’est jamais que convention.
On sent qu’il n’y a pas d’intrigue
Et ces personnages blafards,
Lents d’on ne sait quelles fatigues
N’iront sûrement nulle part.
***
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